Il faut tout faire pour prévenir le chômage des jeunes. Plusieurs dizaines de milliers de jeunes cherchent à intégrer le marché du travail suisse. Certains ont besoin d’aide pour y arriver.
Bien évidemment, il est frustrant pour les jeunes d’avoir le sentiment, dès leur entrée dans la vie professionnelle, d’être inutiles et rejetés par le monde du travail. Au bout de quelques mois déjà, s’ils ne sont plus fermement ancrés dans des structures solides, ils risquent de perdre pied, de partir à la dérive. En outre, la «déqualification» les menace: sans pratique quotidienne, les compétences professionnelles se déprécient rapidement. Et toute lacune dans un curriculum vitæ doit être justifiée lors d’une candidature. Cette association de frustration et de déqualification est tragique pour les jeunes et génère rapidement des problèmes sociétaux. Souvent, la transition entre la formation et l’exercice d’une profession n’est pas simple. Les employeurs ont des attentes, les jeunes ont les leurs, et elles ne concordent pas toujours. Les jeunes ne sont pas toujours prêts à entrer dans la vie active.
En Suisse aussi, le chômage des jeunes est un sujet qui requiert en permanence l’attention et l’intervention de l’économie et de l’Etat. La collaboration avec l’Etat, l’économie et les organisations à but non lucratif spécialisées permet d’apporter une aide efficace aux jeunes concernés.
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